Jer'Echos

Jer'Echos

"autour des couleurs"

Mon plus grand malheur

Fût de m'éprendre

D'un homme de couleur.

Etre sans scrupules,

Hâbleur et voleur,

Toujours muni d'une arme,

Il avait fait tatouer sur son cœur

Une femme en pleurs

De couleur moutarde.

Du rouge sang coulait de ses larmes.

Sur ses bras, paradoxalement 

Des fleurs, beaucoup de fleurs 

Où les verts, les fuchsias et les bleus

Se mélangeaient subtilement.

Malgré ses multiples cavales,

Je fus à son écoute longuement.

Peut-être était-ce un leurre.

Mais j'arrivai à lui trouver quelque valeur.

Je le couvais et coulais avec lui

Les doux moments sous la couette fleurie.

                                                           Nelly


 


J'ai souvent tendance à broyer du noir

Quand je vois s'approcher les dealers

Qui rampent, se faufilent, viles couleuvres

Quand ils viennent accomplir leur oeuvre

Bouche en fleur et sourires enjôleurs.

Ils distillent douleurs et malheurs chaque soir !

 

Si j'avais tant soi peu de courage,

J'attaquerais ces couguars au coutelas.

Je leur porterais la scoumoune,

Leur serais sirocco et simoun,

Les renverrais d'où ils viennent, là

Je les y remettrais en cage !

 

Ils n'ont pour seule valeur à mes yeux

Que celle des fonds de crus, celle des lies de vins.

Qu'ils soient rouges, roses ou même blancs,

Ils sont tous issus de même clan :

Racoleurs et voleurs, moins que rien.

Ils sont coucous qui squattent à qui mieux mieux !

 

Voici un texte tout en [cou] et en [leur].

Il n'est ni vert ni bleu ni jaune ni kaki.

Il ressemble à l'étal d'un souk :

On y trouve de tout, même une couque.

Je vais m'enfuir, c'est sûr, dans le maquis.

Car je perds la tête. Et les Muses sont en pleurs !

 

Hachem


 

 



08/06/2013
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