Jer'Echos

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L'Espace et la Poésie

Dominique Remond, participant de l’atelier d’écriture propose d’animer cet atelier du 9 décembre.

Il choisit comme thème : « l’Espace et la Poésie »

Voici les consignes :

  • Choisir 5 mots positifs et 5 mots négatifs qui décrivent l’espace.
  • Utiliser un personnage de son choix qui devient le héros d’une histoire en utilisant les mots choisis.

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 Moi, héros de l’espace, parti depuis des décennies visiter les objets célestes pour les présenter au reste de l’humanité, leur décrire l’espace, « notre espace » depuis sa naissance dans un feu grandiose, sa diversification dans un caléidoscope d’une infinité de détails colorés, puis la naissance d’objets créateurs de la vie.

Je leur présenterai aussi leur avenir, un avenir effrayant, dans un univers froid, mourant, avec ses derniers cycles de création, destruction, nous menaçant tous d’une disparition programmée, une disparition infernale.

 

Dominique

 

 Personne ne rêve du retour d’Hitler, de la bombe nucléaire et encore moins du retour des dinosaures et surtout pas de la fin du monde quand on pense qu’à Hiroshima et Nagasaki de grosses bombes ont tué des milliers d’êtres humains. Peut-être que le super héros que j’aurai aimé être ressemblerait à Goldorak pour qu’il vienne sauver la planète terre avec son atome crochu. Et tout l’univers serait enfin sauvé du grand malheur car il faut prendre soin de notre planète et de l’univers jusqu’à Saturne. Si mon chien Flynt ne s’appelait pas Flynt, je l’aurai appelé Scoubidou ou encore mieux Saturnin en hommage à la planète Saturne. J’ai pas envie de vivre la fin des temps, je voudrai rester enfant dans l’insouciance et l’innocence.

 

Gilles

 

Je me prénomme Etoile Filante

Sur terre, je filais la laine de mes moutons,

A présent, je file dans le cosmos.

Avant, sur terre avec les copains,

Lorsque nous abordions la deuxième moitié d’un grand repas,

Je buvais le trou normand.

A présent, je traverse les trous noirs entre deux planètes.

Sur terre, j’avais fini par avoir peur des inconnus.

A présent, je connais la peur dans l’inconnu de l’infini.

 

Nelly

 

Un loin, immense qui serait injoignable, seuls les machines auraient le privilège de l’étude impersonnelle.

Des formes de cet univers inutiles et couteuses.

Nous, humains déjà sans air, sur terre avec de la solitude, comment feront-nous pour cet aller simple qui n’assure pas de retour déjà pour certains sur notre planète bleue qui ne voyagent que dans leurs rêves.

N’est-il pas suffisant de vivre dans une forme déjà connue, pour s’inventer ou croire à l’espace-temps et jouer à son propre héros ?

Imaginez dans l’impasse de nos vies, en regardant sous un ciel étoilé et ne connaître celle où le « Petit Prince » y a planté son âme d’enfant et en prendre de la graine pour affronter l’espace-temps, encore et encore.

 

Michèle B

 

 Le  Père noël  se prépare pour passer en cette longue nuit de noël à distribuer les cadeaux, mais en montant dans son chariot il remarque que les rennes n’étaient  pas en forme car ils le savaient. Chaque année, c’était pareil ils avaient peur d’un ciel sans étoile et surtout de la pollution mais il leur dit de penser à la pleine lune qui n’était pas au rendez-vous ce soir-là.

Il démarra doucement et en arrivant vers le milieu du ciel pour atteindre la première maison, il fut happé par une fusée  qui l’envoya dans le champ plein de neige. Le chariot rebondit plusieurs fois ; le Père noël essaya de garder son sang-froid. Il cria plusieurs fois le nom des étoiles mais cette nuit elles ne brillaient pas sauf une qui brillait de mille feux et l’aida à remonter vers le ciel avec l’aide des nuages qui se transformaient en coussins et enfin il trouva son équilibre. Là, il se mit à crier de toutes ses forces que c’était de l’argent foutu en l’air que d’envoyer ces fusées qui envahissent la galaxie et qui empêchent  le   Père noël de faire son travail. Moi, je n’ai pas le salaire des astronautes mais seulement la satisfaction du  regard merveilleux des enfants et leurs sourires quand ils découvriront leurs cadeaux.  Voilà mon salaire ! Et demain, je veux voir le coucher de soleil depuis le pôle nord.

 

Raymonde

 

 Je suis libre, je vole de planète en planète grâce à l’espace-temps que je maîtrise.

Je découvre des mondes perdus, des navettes spatiales qui tournent autour de la terre sans âme, au milieu de nulle part, vident de toute activité humaine, créant une pollution moderne.

Flash, tel est mon nom ;  je photographie notre planète pour laisser aux générations futures, une trace de ce monde que les hommes abiment de plus en plus.                                                   

Je me veux héros des temps modernes, protecteurs de nos descendants.

Flash, aime la beauté de la terre, unique dans l’univers ; les fleurs, les arbres, les montagnes, les océans sont autant de miracles réunis que je veux pouvoir conserver.

Si malgré tous mes efforts, je n’y arrive pas, je m’engage à trouver une planète qui sera susceptible d’accueillir les embryons de vie que j’y déposerais. J’en fais le serment.

 

Brigitte

 

 



16/12/2014
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