Jer'Echos

Jer'Echos

Dictionnaire amoureux des mots...

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Je n’aime pas l’alcool pour son odeur. Elle me fait mal.

Un mal émotionnel qui me rappelle des instants, des gens remplis de rancœur, de violence, sans dialogue.

Je n’aime pas la notion de dépendance, je préfère dépendre d’amour, de tendresse et en donner.

Le bruit d’une porte qui se referme peut me rendre triste.

Cela est pour moi comme un adieu ou un au-revoir incertain.

Mais cependant, une porte peut s’ouvrir sur un rêve, n’est-ce pas ?

Le pire des mots. Il me dit parfois sournoisement ; je suis là.

Là, ce sont mes maladies. La douleur devient alors morale.

Mais un être cher pourrait alors l’atténuer, m’aider à l’accepter.

La douleur morale est pour moi bien pire car parfois rien ne peut la soulager.

Les souvenirs, s’ils sont bons, me font encore plus mal que les mauvais.

Car un bonheur envolé ne peut se rattraper.

Il vient vous hanter inlassablement.

Un mauvais souvenir fait mal mais on peut difficilement porter sur l’envie et l’espoir de beaux et nouveaux jours à construire des souvenirs.

Les pourquoi résonnent comme une culpabilité indélébile.

Comme un doute, le goût d’être passé à côté d’un bonheur avec sa solution.

Ne pas se poser de question et vivre même difficilement et dans l’espoir.

C’est la vie…

Brigitte Catapano

L’ABC de la Vie

 

Avoir trop pleuré dans ma vie

Et pas beaucoup souri,

J’aurai préféré avoir vécu comme une balade,

Sur un long fleuve tranquille,

Ne pas avoir été abandonnée sur le trottoir.

La violence est un sans espoir

Malgré que je m’appelle Boncoeur,

Je n’ai pas eu que du Bonheur.

Mais j’ai eu aussi au cours de cette balade

De l’affection, de l’amitié, cela m’était bien mérité.

Un jour après avoir dormi six mois,

Je me suis réveillée, un nouveau-né dans mes bras,

Là, pour moi c’était une certitude

J’ai réappris à aimer de nouveau

Et la culture de l’amour dans le jardin de mon cœur

Mais toujours, attention femmes, enfants, hommes

Attention  violence du trottoir, sous un toit

Cela n’est que du désespoir

Moi aujourd’hui, j’ai de l’espoir pour la vie d’autrui et moi-même.

On est tous des battants !

Rachel Boncoeur

Injuste, tu existes et je n’aime pas ce à quoi tu corresponds.

Je veux apprendre l’art des bienfaits qui résulte d’une vie sociale

Où j’aurai aimé être dans un bistrot à siroter quelques demis accompagnés d’olives,

Accoudé à un comptoir bancal,

Entendre le bruit des débats suite à des attentats revendiqués au nom d’une religion,

Un prétexte pour créer l’insécurité dans nos cœurs.

A l’autre bout du bar, ce mec dit connaître la solution.

C’est beau de causer, tu te réveilles enfin !

Je suis allongé à côté de toi, je passe mes doigts sur ta peau comme si je jouais de la harpe afin de te caresser et de t’aimer…

Christophe Fernandes

Sous la voûte céleste,

Mon cœur bat la chamade,

Je pense à ce badaud qui flânait dans la rue

Et qui m’avait joué un air de pipeau.

Je m’étais confiée lui disant que je n’aimais pas ne pas être aimée,

Que cela me faisait de la peine,

Animé par un élan d’amour et de séduction,

Il arbora son plus beau sourire

Et se mit à m’aduler avec béatitude.

Sur ma balancelle, mon cœur bat la chamade,

Je pense fort à lui sous la voûte céleste.

Nelly Hisquin

C’est aujourd’hui l’amicale du boulanger avec son apprenti qui mène son patron en bateau. Dans la cuisine, armé d’un cutter, ce cul terreux découpe l’appendice d’une galette des rois.

Oh ! Quelle misère. Je n’aime pas la misère car c’est signe de pauvreté.

Faite l’amour, pas la guerre !

Je pense aux crédits que je ne peux pas faire car je suis interdit de crédit.

Le Père Noël n’est pas une ordure car j’aime le personnage.

Il apporte joie et réconfort.

Moi, j’aime tous les comparses de l’atelier d’écriture.

On est tous des écrivains en herbes, amour et amitié, on n’est pas des enfants du diable mais des enfants du bon Dieu, pas des canards sauvages.

Alors on écrit un petit peu, c’est dans l’écrit que textes et phrases nous font rêver et voyager.

On est des artistes en somme !

Ecrire l’élixir des mots tout en mâchouillant son stylo.

Quelque fois, on voit fumer les cerveaux qui réfléchissent.

Passez une bonne et heureuse soirée mes écrivains !

Pas de gaspillage du temps !

Gilles Ornetti

M’allonger dans un champ d’anémones et de bleuets,

Un jour d’été détendu avec les caresses du soleil,

À rêver, oublier les soucis de la vie, penser à rien  surtout pas  à la guerre,

Un mot à bannir où tout me rappelle que les peuples se déchirent et se tuent,

Où des innocents meurent pour rien.

Marre de ces nouvelles qui nous abrutissent et nous donnent de la peur.

C’est tellement mieux d’être en paix et de la garder pour soi même.

Bannir au milieu des  fleurs toutes ces mauvaises pensées  comme la mort.

J’aime pas ce mot qui me rappelle de mauvais souvenirs, 

De voir partir les gens que l’on aime

Et dans ce champ où tout s’efface,

C’est un cadeau de la vie que l’on me donne de pouvoir rester là

Et faire un bouquet de fleurs. 

Et quand il pleuvra, j’irai à la bibliothèque en cachette avec mon amour qui me fait aimer ce mot défendu, acte défendu…

Je ne porterai pas de vêtement blanc ; couleur du deuil en Asie,

J’aime pas le blanc.

Quand je le porte, je suis à  « plat »  effet psychique ou réalité ?

Et tous ces mots comme racisme qui mènent  à la haine pour la couleur de peau ; de culture !!

Je dis Stop à tous ces mauvais mots !

Raymonde L.

Il est une chose abracadabrante ici-bas,

Nous avons un sentiment qui peut être simple

Et nous pouvons tous en être les artisans

Et nous voyons toujours le truc barbant.

Alors que nous pouvons tous être des exemples,

Nous préférons tous le jeter sur le tas.

 

Nous ne sommes pas obligés de le prononcer,

L’Amour est aussi présent que la peur en nous.

Nous sommes quand même plus forts qu’un cacatoès.

Face à l’humain, il paraît une caricature.

Pourtant, ce gros piaf a de l’amour moins dur

De répéter bonjour, pour lui c’est quoi qu’est-ce

Est-ce que l’être humain ne lui arrive qu’aux genoux,

Etre capable d’un câlin, pour lui, sans forcer.

 

Une bête de cœur ne pense pas mondialisation

Où seuls les financiers ont atteint leurs cibles

Elle ne pense peut-être qu’à son estomac

N’a pas besoin non plus d’affection par le crible

Mettons-nous-y aussi, c’est si simple que cela

Mettez donc l’amour plus haut que le pognon.

Dominique Remond

Un jour, on aura ou pas de l’Amour, de l’argent,

On cherchera en vain…

Si vous pensez que c’est un avenir avec lequel vous pouvez compter,

C’est discutable.

Les gens qui ont de l’argent, le pouvoir, n’ont pas souvent d’Amour,

Donc pas de beauté de l’âme, pas de bonheur.

Ils ne peuvent pas acheter ces denrées si précieuses.

On essaie de se construire pour un avenir meilleur et simple dans la liberté.

Ne pensez-vous pas que d’avoir du cœur, du charisme, doit faire prendre conscience de cuisiner notre esprit, de faire le bilan  de temps à autres, afin que nos âmes soient apaisées et plus légères ?

La probabilité de gagner au loto est infinie,

Qu’il vaut mieux alléger son karma sur terre,

Méditer sur les guerres, les dictatures qui prônent le racisme, l’intolérance entre les hommes.

Ces hommes qui après leur départ, leur mort, leur punition ont laissé leurs empruntes pour l’éternité pour de justes causes.

De là-haut, des étoiles brillent et souvent adressent des signes pour une vie pleine d’Amour sur cette belle terre afin de s’unir dans les cœurs des hommes.

Michèle Bagout

Aujourd’hui, je voudrai comprendre pourquoi j’ai le cafard de vivre dans cette société où encore beaucoup de barbares agissent dans la tuerie en retirant l’anatomie de ces dessinateurs car la caricature de Mahomet était représentée par le dessin.

Pourtant, dans cette vie actuelle, on devrait tous être dans le bonheur, l’amour, le partage même sans bagage.

Pour finir en beauté, je tenais à souligner cet alphabet où l’on n’a pas besoin de se bizuter mais simplement se réconforter avec des câlins de soutien si vous voyez ce que je veux dire ! ABC…

Didier Linhares

Amour, nombreuses sont les personnes qui tendent à le rencontrer.

Quand on aime, notre cœur est gonflé de bonheur d’être à l’autre, avec l’autre.

Quand on est jeune, on traverse la vie, regardant vers l’avenir que nous souhaitons beau, Eloignant la méchanceté qui consiste à nuire à l’autre sans raison valable.

On imagine notre bébé qui grandira auprès de nous, inondé de bisous et de caresses.

Nous vieillirons ensemble, tel est notre devise quand nous nous marions.

La jeunesse, contrairement à la vieillesse représente l’avenir, le devenir de l’être humain.

Nous ne pensons pas à la mort,

« Jusqu’à ce que la mort nous sépare ».

Ce mot honni qui nous laisse exsangue quand nous perdons un de nos proches.

Nous sommes là, vivants, actifs, charmants, entourés d’amis, croquant le présent avec gourmandise.

Nous sommes, tout simplement.

Brigitte L.

 



26/01/2015
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