Jer'Echos

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C'est quoi ce cirque ?

Petite intro avec un extrait de l'album "Circus", paroles de "C'est quoi ce cirque"

 

C'est quoi ce cirque 
C'est quoi ce cirque 

Un défilé de va nu pieds 
De Saltimbanques allumés 

Qui tournent autour de vos têtes
Pauvres marionnettes

CIRCUS

Des trapèzes à la nuit tombée
Entre nos mains écorchées
On brûle l'amour et la fête
Comme des cigarettes

On ne fait que passer mais tu t'en souviendras
C'est notre heure, c'est notre art
Notre ailleurs, notre histoire
De sueur et d'espoir
Nos douleurs, notre soir

C'est quoi ce cirque…

 

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1250 invités, au moins 1000 participants : les chiffres de la soirée du mardi 8 mars au cirque Medrano, à Toulon, donnent le tournis. Jamais la grande famille de l’UDV (personnes accueillies, bénévoles, salariés et leurs proches), n’a été aussi nombreuse à se réunir dans un même lieu !

Ce que l’UDV et ses partenaires ont vécu est énorme et s’est achevé en apothéose ce mardi 8 mars, nous laissant tous, petits et grands, avec plein d’étoiles dans les yeux et le cœur.

 

Genèse d’une belle histoire

Tout a commencé le 11 février avec un appel du Cirque Médrano : « nous souhaitons offrir des places aux associations du réseau de l’UDV pour la représentation circassienne du 8 mars : 850 pour la séance de 18 heures, 400 pour celle de 20h30 ! ». Passé l’instant de l’étonnement, il n’y avait plus qu’à se mettre au travail pour l’équipe du Centre départemental, co-organisatrice de l’événement, avec Arena Production, société porteuse du cirque Medrano.

Et quel labeur !  Contacter une cinquantaine d’associations invitées, informer, proposer… et demander des réponses dans un délai très court : « équilibrisme, acrobaties, jonglerie, prestidigitation et clownerie »… Les jeux du cirque commencèrent bien avant le jour J !

 

 

La vie du cirque

Avant le grand jour, nous (les organisateurs) avons tenu à nous rendre sur place pour voir comment les choses se présentaient, et nous avons été émerveillés par l’organisation. Valera, le responsable, nous a fait visiter les lieux et a répondu avec beaucoup de gentillesse à toutes nos questions. Puis Romain, Monsieur Loyal, a pris le relais de cette préparation très pointue.

Pour faire vivre un chapiteau de 1600 places ne restant jamais plus de 2 semaines au même endroit, 52 employés viennent s’ajouter aux 40 artistes assurant le spectacle. Tous forment une entreprise aux rouages bien huilés où chacun, du plus petit au plus important, connaît  sa place, son travail… et les responsabilités qui en découlent. Pour monter le chapiteau, il faut une journée entière et 9 hommes mobilisés ! Les 3 chapiteaux du Cirque Medrano parcourent pas moins de 300 villes par an !

Les nombreux animaux sont eux aussi, des acteurs à part entière et ils ont besoin de toutes les attentions. Pour quelques minutes sur la piste, combien d’heures d’un apprentissage à la fois patient et exigeant, et combien d’heures de soins de toutes sortes. Nous repartons en nous disant que nous ne verrons plus le spectacle avec le même regard.

 

 

 Le jour J est arrivé !

Et l’équipe de la communication de l’UDV est « au taquet ». On a passé et repassé en revue tous les scénarii possibles : 850 personnes à accueillir à 17h et 400 à 20h30, ce n’est pas une mince affaire ! Les «pourvu que…» nous envahissent : pourvu qu’il ne pleuve pas, qu’il ne fasse pas trop froid, que rien ni personne n’ait été oublié, que les invités arrivent tous à l’heure fixée etc.

Pendant que nous répétons le déroulement de la soirée, un employé du cirque, seul, passe avec application un chiffon sur les 1600 sièges du chapiteau… Il aura terminé peu avant la séance, ce doit être son job quotidien. Incroyable sérénité devant cette tâche plus qu’ingrate mais qui traduit le respect porté aux spectateurs.

A l’heure H, comme prévu, « nos » invités commencent à arriver : parents, enfants, éducateurs, accompagnateurs, accueillants et accueillis. Ils sont venus des 4 coins du Var et de loin pour certains : Fréjus, Saint-Maximin… Chacun cherche son responsable de groupe, celui qui détient les précieux sésames que sont les invitations gracieusement offertes par le cirque Medrano. Ceci équivaut tout de même à un geste commercial d’une valeur de 30.000€ !

Peu à peu, la « grande famille » de l’UDV et ses partenaires vont se retrouver, se reconnaître, se rejoindre, dans une ambiance de bienveillance caractéristique des retrouvailles familiales. On voit des sourires, des embrassades, des poignées de mains, des regards complices…

A l’intérieur du chapiteau (chauffé), les employés placent les spectateurs et on distribue des bracelets fluo qui brilleront dans l’obscurité. Le brouhaha va grandissant. Le spectacle va bientôt commencer…

Les grilles sont déjà installées sur la piste car ce sont les lions et les tigres qui ouvrent la représentation. Mais avant, le président de l’UDV, Thierry O’Neill,  conjuguant humour et simplicité, nous offre un sympathique mot d’accueil depuis «la cage aux fauves», accompagné de Romain, Monsieur Loyal de la soirée.

 

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Deux heures de bonheur

Spectacle et émotion, deux maîtres mots qui illustrent ce que nous avons vécu ce 8 mars. Toutes les conditions étaient réunies pour apporter à chacun de quoi oublier un quotidien parfois difficile, en le remplaçant par l’étonnement, l’admiration, la joie !

Deux heures d’un spectacle époustouflant devant une foule en haleine qui applaudit les exploits et s’exclame devant les risques.

Tout commence par 5 félins dont 2 vont passer au-dessus du feu, évoquant les « Deux frères » tigres du film de Jean-Jacques Annaud. Merveille de coordination et de rapidité : tandis que la cage est démontée, dans l’obscurité de la piste, une jolie acrobate, sous les lumières d’en haut, nous donne des frissons en «jouant»  avec son filet.

Les enfants, fous de joie, n’auront pas les yeux assez grands pour voir les chevaux élégants et racés, les chameaux et les dromadaires, lents et solennels, l’épisode «ranch» ébouriffant, avec sa vache, ses oies, ses chèvres et ses chevaux. Les ballets sont magnifiquement habillés de costumes dignes de l’Opéra, c’est un vrai régal.  Et ne parlons pas du succès de la Reine des Neiges !

Bien sûr, le cirque ne serait pas complet sans le jongleur et le contorsionniste (comment va-t-il faire pour remettre son corps dans le bon ordre…), et les clowns ! Leurs trouvailles tout aussi inénarrables que les duos avec M. Loyal font éclater les rires de toute l’assemblée.  Le tout accompagné par cette musique si caractéristique !

Après le tableau final avec ses ballons d’or, ce fut l’apothéose : une chanson chorégraphiée écrite spécialement pour l’événement par Hanina Es-Salki (salariée de l’UDV), et reprise à plein poumons par le public debout et les artistes du cirque volontairement restés sur la piste :

 

 

Photos : Delphine Dumont (chargée de communication à l’UDV) et Nathalie Carmagnole (animatrice aux Amis de Jéricho)

 

 

TOUS EN PISTE

 

REFRAIN

 

Attention au départ, direction notre histoire

Chantons tous ensemble 1,2,3,4 encor’ ce soir

Nous sommes une grande famille,  l’Union Diaconale du Var

Tant qu’ya de l’espoir  1, 2, 3, 4, faut y croire

 

 Je sais donner, moi je sais dompter

Et s’il fallait t’aider, j’essaierais, j’apprendrais

Fac’ à la pauvreté, Y’a pas de filet

Confiance et persévérance, sont les clés du succès

 

 Et si tu tombais, déséquilibré

Y’a ma main pour te rattraper

Moi j'connais des tours, moi j'joue du  tambour

Donner d’la joie et de l’amour

Attends (6 fois)

 

 REFRAIN

 

 Moi je peux sourire, moi vous accueillir

Je pourrais peut-être aussi vous faire rire

Moi j’suis trapéziste, moi v’lontaire civique

On fait partie d’la même famille artistique

 

 Des bénévoles, accueillis, salariés

Nous sommes tous mobilisés

Logement, culture et aussi santé

Accueil, insertion, vivre ensemble

Ensemble (12 fois)

 

 REFRAIN

 

 2e REFRAIN

Attention au départ… (instruments)

Chantons tous ensemble 1,2,3,4 encor’ ce soir

Nous sommes une grande famille… (instruments)

Tant qu’ya de l’espoir  1, 2, 3, 4, faut y croire

 

 

 

 

"Le cirque, ça sent la poudre de maquillage, la barbe à papa, ça sent la joie, l'insouciance et l'émerveillement.

Le cirque, ça respire la vie. Ça respire la fête. Ça inspire l'amour".

[ François Morel ]

 

 

 

Reportage écrit par Aline RACHEBOEUF, auteure bénévole à Iota.



31/03/2016
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