Jer'Echos

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17 Octobre : Journée Mondiale du Refus de la Misère

 Lecture du poème "Quid" par Henri Meurant accompagné par Véronique Martin à l'accordéon

 

 

 

Texte collectif écrit en atelier d'écriture animé par Raymonde et Michèle

L’arc-en-ciel de la misère

 

Déchéance, quel vilain mot ! Et pourtant, continuer d’espérer, ne pas baisser les bras, continuer de se battre et, enfin, découvrir la couleur de la renaissance. La Re-Naissance, (seconde chance) : Le vert, avec le V de la victoire !

         Le soleil orange se lève,

         La souris s’éveille.

         C’est comme la solitude :

         On s’y perd.

         Mais les chats se couchent sous la lune rousse.

         Il faut faire de la finance pour réussir dans la vie et ne pas connaître la misère noire, cette déchirure comme un deuil !

       La pauvreté amère, les gens dans la tristesse ! Cette tristesse a plusieurs couleurs : un coup sombres, un coup vives comme le rouge qui représente la violence..., mais aussi l’amour. Car au bout de cette triste misère se cache, (peut-être ?), l’amour !

       Il m’arrive également de voir la vie en violet. Car, victime de la misère, le viol est souvent de mise : errent, sous les coups, des femmes se retrouvant souvent avec un cocard de cette couleur !

         Je pense aussi à la couleur noire : la plus triste et la plus sombre de toutes les couleurs. C’est pourquoi il m’arrive de broyer du noir lorsque je pense à toute cette misère psychologique qui frappe la société d’aujourd’hui !

         J’ai des besoins, comme tout le monde. Jéricho et mes motivations me les ont apportés et je me suis bien sorti de la misère. J’ai un toit, mon frigo est plein et j’ai un chien, Le Flynt, qui m’apporte de l’amour. Je ne suis plus sans difficultés financières (SDF). J’ai choisi le noir parce que j’ai plus les idées noires quand je pense à la misère d’aujourd’hui !

         Pour certains, la nuit est belle avec un ciel bleu foncé rempli d’étoiles brillantes. Mais, pour d’autres, la nuit, le bleu-nuit, est signe de misère : car la misère est même présente la nuit, lorsqu’ils dorment dehors !

         C’est pour cela que j’ai choisi le vert, parce qu’on dit : « vert espoir » ; parce qu’il faut toujours croire pour que la misère soit bannie. Mais il faudra un feu d’artifices de couleurs vertes qui partira dans tous les sens pour que chacun prenne conscience de ce fléau de misère !

         A en devenir marron, cette couleur sombre rappelle cette tristesse qui entoure la misère. Elle correspond à cet état d’esprit qui rend celle-ci noire. Tel un tunnel étroit qui nous entraîne vers cette inconnue qui paraît sans fin !

         Et, vivre la misère ou plutôt survivre, seul, désespéré et ne plus pouvoir apprécier la beauté du bleu du ciel !

       Car quand on ne peut plus apprécier le bleu du ciel, c’est les ténèbres, c’est le noir. Et cela, la faim !

         Face à notre impuissance, sous les coups du destin, il nous reste la prière. Et le vœu du miracle ! Pourtant, nous sommes poussières allant à la poussière. Nous nous croyions éternels sous les cieux : il suffît d’un zéphyr et d’un peu de crachin et le rocher se meurt, se délite, devient sable. Nous sommes sept milliards et quelques millions. Si nous continuons, de la Terre fertile nous ferons un désert !

       Notre miracle est, pour moi, la couleur blanche. Le blanc est la couleur des lumières qui éclairent nos rues, cette pauvreté, nos besoins, notre déchéance ainsi que notre impuissance.

Mais le blanc peut-être aussi le bout du tunnel :

Finie la tristesse,

Finie la faim,

Fini le vide de la solitude !

 

 

Sylvia, Cédric, Pascal, Ludivine, Nelly, Nathalie, Gilles, Raymonde, Brigitte, Michèle, Diane, Henri, Rachel.

 

 

 

 

Voici quelques textes lus à l'occasion de cette journée :

 

 

" Pour s’en sortir il ne faut pas seulement être optimiste, il faut lutter, c’est un combat de tous les jours.

 Tourner une page, imaginer une suite et surtout se raccrocher à quelque chose.

 Utiliser et rassembler sa force pour que les autres nous donnent une chance.

 Et trouver, enfin, le chemin vers l’épanouissement.

 On m’a souvent demandé comment je tenais encore debout.

Et j’ai toujours répondu que l’amour était la cause de tout.

Aimer quelqu’un, un objet, une image ou un son, juste AIMER.

Voilà ce qu’il m’a sauvé… et comment, les pieds dans la merde

mon cœur continu de chanter !" .

 

Laura

 

 

La colère est là, mais ils chantent !

 

La mer s’élève, anéantit des gens :

Haïti,  ’faut y penser !

Des familles déchirées,

Abandonnées !

Mais, chante les pieds dans l’eau !

C’est être séparé,

Coupé du monde.

Fredonne,

Histoire d’oublier

Ces morts éparpillés.

Comme si ce n’était que de pousser

De vulgaires barrières !

 

Cédric   

 

Tenir

 

Silence   ! La nuit pose sur la ville son voile d’innocence.

Oubli ! les hommes s’en fuient aux pays de leurs rêves !

Lasse , l’humanité dort  :  Moi, je  pense  qu’elle  crève !

Indigent  est  mon  cœur  qui  pleure  son   impuissance !

Ténèbres  qui  me  bouffent  même  quand  luit  le soleil ;

Ulcères  sont  les regards que  me  jettent  les  passants ;

Désespoir    est   l’avenir   en   mes    jours    trépassant !

Espérance    est   La   Fée  qui    toujours   me    réveille !

 

Henri

 

Violence

 

Le visage incertain il longeait le rivage en trainant les pieds tout dépenaillé, mais le regard ostensiblement rivé là-bas sur cette mer étincelante.

Du plus profond de son coeur, il espérait revoir un jour les élégants voiliers qui, sans les voiles hissées semblaient comme nus et ne pouvaient recevoir les doux câlins du vent.

Mais se dit-il, je ne serai pas toujours les pieds dans la mouise et un jour, oui ! j'aurai moi aussi un grand bateau, un superbe voilier avec une coque couleur bleu de chine et je le baptiserai "le loyal".

 

Sylvia

 

 

William Poli - Association Kaïré 

 

 

La misère ! Tout le monde peut la connaître.

La misère du Coeur à travers nos pleurs.

La misère du regard devant notre miroir.

Quelque soit cette misère, nous l'a vivons !

Quelque soit notre portefeuille, nous la vivons !

A certaines personnes à qui je parlais :

Une vivait dehors (vent, pluie, froid...) et elles me disaient : "je suis heureux".

Une autre vivait dans une splendide villa (chaleur, murs, conviviale...) et elle me disait : "je suis malheureux".

Pour vous dire simplement : Si tout ce monde se bougeait, Ensemble, peut-être que ?

 

Rachel 

 

 

Nuit Noire

 

Nulle ombre à ma fenêtre

Utile à mon bien-être

Irritera ma joie

Toute nouvelle de vivre

 

Nul écueil ne peut faire

Ouvrir la boîte  de pandore

Irradiante de mes maux

Remerciés de leurs fonctions

Elégamment transformés de poison en élixir

 

Violaine

 

 

 

 

Le Groupe "Archaotic" de l'Association Archaos à Toulon

 

 

 



20/10/2013
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