Jer'Echos

Jer'Echos

C'EST L'AUTOMNE

 

   

 

 

 

Marcher

 

Marcher, Marcher, Marcher

Dans le petit bois de Saint-Chaffrey.

Parmi ces multiples allers-retours,

Chaque tournant vaut un détour

D’un côté, la vallée bleutée

S’offre à nous à contre-jour,

De l’autre, des bouquets d’arbres explosent,

Leurs feuilles flamboyantes une à une se posent.

Invitation pour le promeneur

A emprunter ce tapis d’honneur.

 

Nelly

 

 

Je marche sur le chemin.

J'écoute le silence.

Juste le bruit de mes pas: un , deux.
Sur ma droite, un champ à perte de vue, couleur terre d'argile.

Au loin, une tour, ancien guet, du temps d'avant.

Mon souffle s'accorde à l'effort : un, deux.
Le crissement des feuilles sous mes pas et le défilé des arbres.
Conscience aigüe de l'automne, de ses couleurs, l'odeur supposée des premiers champignons et les marrons qui jonchent le sol.

Je me délecte de tous ces petits riens qui donnent du relief à la vie.

Je marche. Un, deux.
La nature dans tous ses états s'affaire, déploie ses charmes,

se débarrasse de l'inutile, engrange ses réserves en vue des frimas proches.
Je poursuis le chemin, mon chemin un, deux.
En route vers ma liberté, peut être la sérénité dans la solitude loin des habitudes.
Bruit d'un envol, celui d'une perdrix rousse, dans ce soir d'automne.
Le ciel, orange sanguine, allume le feuillage des fougères à la saveur iodée de l'océan tout proche.
Les landes murmurent à qui veut bien l'entendre les mille et un secrets de la foret.

 

 

Michèle

 


 

 

Voilà l’automne

 

Avec délice, je marche sur les chemins où craquent sous mes pas les feuilles mortes marron et rousse.

Les arbres qui frissonnent sous la brise, brandissent leurs branches dénudées.

De ci, de là, une multitude de champignons aux diverses nuances égaient les sous-bois, et parfument cette forêt enchanteresse.

Mes yeux ne se lassent pas de toutes ces couleurs, et mes narines se délectent de ces odeurs qui me ramènent à mon enfance.

Mais que Dame nature est belle et généreuse !

Pas besoin de fauteuils aussi confortables soient-ils, ni de télévision puisque toutes ces beautés, ces richesses qui me procurent  tant de satisfaction sont à la portée de tous mes sens.

 

Sylvia

 

 

Sur le chemin qui mène à l'entrée de la forêt, les couleurs des feuilles marron,

verte envahissent les arbres.

D'une nuance automnale odeur de la mousse autour des pierres

Les pas craquent sur les feuilles sèches

L'odeur âpre des champignons.

Une promenade confortable qui nous fait oublier la télé.

Suivre le cour d'eau jusqu'à la cascade où elle finit sa course

Les poissons et grenouilles se tiennent compagnie...le sons des pies crève le calme du chemin

Où nos pas nous mènent  vers les sillons des vignes, le raisin est prêt à être cueillis

Sillons de joie

Sillons de vie

 

Raymonde

 

 

L’Automne

  

L'été est déjà fini

Les enfants ont repris le chemin de l'école

Les arbres perdent leur feuillage

Il est temps de ramasser les champignons

Et de récolter les marrons

Le froid commence à tomber

Les nuages pleurent de plus en plus

Car la nuit tombe tôt

Mais bientôt nous reculerons d'une heure

 

Cette saison est si triste

Malgré toutes ces couleurs magnifiques

C'est surtout la fête des morts

Qui nous rappelle tellement de moments éprouvants

 

C'est une bonne chose qu'on soit déjà à cette période

Car bientôt l'hiver approche

Et les fêtes de fin d'année aussi  

 

Marie

 

 

 



28/09/2013
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