Le Festin
Elle a toute la nuit tissé la belle aragne
Pour tendre son beau voile tout en brins d’argent.
L’aube l’a emperlé de minuscules diamants :
Il resplendit bien plus que les châteaux d’Espagne !
Le vent avec ses fils joue comme d’une lyre
Une mélodie douce aux ouïes des filles de Baal.
A tire d’ailes elles accourent pour s’inviter au bal
Et dansent dans les airs sur l’air qui les attire.
Elles foncent, mais aucune d’entre-elles ne gagne
La course qu’elles croyaient mener au prince charmant.
Toutes sont prises au piège des brillants filaments
Desquels la tisserande jamais ne s’éloigne !
Hachem
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