Assis sur un banc...
Que fait-on assis sur un banc avec un bandeau qui vous cache à moitié le visage, un balluchon et un instrument de musique posés à vos côtés ?
Nous pourrions penser à une situation banale !
Un musicien bohème qui va jouer un air de banjo.
Et non ! Il s’agissait d’un ballet macabre qui se préparait !
Minuit, l’heure du crime !
Le bandit banni par ses amis avait taillé un morceau de roseau très tranchant et très pointu et attendait sa victime.
J’apprends qu’il est parfois des crimes où l’on peut tuer à minuit !
Nelly Hisquin
Que fait-on assis sur un banc ?
On est là, on se regarde, on se parle, on s’apprécie (ou pas) et on offre une banane à sa voisine.
Si elle aime ça, elle peut vous répondre « banco ! » tout à fait banalement comme une bancroche banalisée et vous inviter à l’hôtel pour passer la nuit.
Mais il ne faudrait pas faire de cette situation une banalité.
En effet, la jolie demoiselle peut aussi vous répondre : « Eh, banche, qu’est-ce que tu me veux ? » Et vous dire d’aller vous coucher sans elle.
Là, vous vous retrouvez tel un bancoulier abandonné de tous et vous vous mettez à courir dans les rues jusqu’à ce que mort s’en suive.
A force de bancher, minuit sonne et là, un moine pris de compassion devant une belle banalisation de détresse humaine vous ouvre la porte de son église et vous monte un bon lit.
C’est alors que j’apprends qu’il est parfois des églises où l’on peut s’endormir à minuit.
Rafaël Bonhoure
Assis sur un banc, on peut se trouver réduit à cela parce qu’on est au ban de la société, en plein de balourdise, les bras ballants, à rêver de ballets où l’on est balloté dans tous les mouvements.
On peut aussi regarder flotter une bannière, rêver d’un banquet que l’on fera pour un baptême, en espérant éviter des actes de banditisme, et pourquoi pas pour cela apprendre à bander un arc ?
J’apprends qu’il est parfois des montagnes où l’on peut grimper à minuit.
Bonne ascension !
Pierrette Coste
Que fait-on assis sur un banc ?
Je pense à la mort de Louis XVI sur un banc banal.
Un mot à la Baudelaire, un bananier pense à vendre des bananes bancales.
Comme je ne sais pas ce qu’est une bananeraie, je me dis que c’est une vieille marâtre niçoise qui cuisine des banchages pour le repas à l’ancienne.
J’apprends parfois qu’il est des ronds où l’on peut nager à minuit.
Gilles O
Que fait-on assis sur un banc ?
Assis sur ce banc au milieu d’une bananeraie, je fais ce qui me plait !
En dessous d’un bananier, je réfléchis à mes problèmes bancaires
Et je pense surtout à mon banquier.
Mon compte n’est pas comme à la bourse,
Au lieu de faire big-bang, il fait plutôt « ban ban ».
J’arrête d’y réfléchir en me glutinant d’une banane.
Cela, ça mon banquier ne l’aura pas !
Assis sur ce banc, je me dis que ma vie est plutôt bancale,
Mais j’apprends qu’il est parfois des rêves où l’on peut penser à minuit.
Rachel Boncoeur
Que fait-on assis sur un banc ?
Quand nous sommes arrivés dans la ville de Toulon, nous nous sommes installés sur un banc à côté d’un bananier.
Comme nous avions faim, nous avons décidé de prendre une banane venant du bananier à côté de nous.
Nous nous sommes ensuite installés à nouveau sur notre banc mais nous nous sommes rendu compte que le banc était bancal.
En attendant que le bus arrive, nous avons pu rencontrer deux personnes venant de l’Algérie.
C’était pourtant tard le soir, après une longue discussion, nous avons décidé de nous rendre au restaurant pour discuter et faire connaissance.
J’ai décidé de les inviter et donc de payer pour eux, j’ai sorti ma carte bancaire et payer la somme convenue.
Nous sommes ensuite partis chacun de notre côté en nous disant au revoir.
C’est ainsi que j’ai appris qu’il y avait parfois des personnes que l’on pouvait rencontrer à minuit.
Marline Fabre
Que fait-on assis sur un banc bancal ?
Assis sur un banc bancal, je me gave de bananes, déchirant mon relevé bancaire qui est d’une banalité pour moi.
Bien rassasié, je me lève, je commence à crapahuter suivant une bande blanche et rouge m’indiquant une piste à suivre.
Peut-être le GR4, il fait chaud !
J’entoure ma tête d’un bandeau façon Rambo. Je poursuis ma grimpette… Il faut vraiment que je trouve un coin pour bivouaquer. La nuit tombe, j’apprends qu’il est parfois des chemins où l’on peut gambader à minuit. Au risque de tomber, je préfère attendre le jour, il est l’heure de compter les moutons. Bonne nuit !
Philippe Meynard
Que fait-on assis sur un banc ?
Pour moi, c’est un moment de calme. Je choisis un parc entouré de grands arbres comme ces bananiers où les grandes feuilles font de l’ombre ou celui qui a une branche bancale.
Ce n’est pas une banalité. Il ressort des moments que l’on ne peut expliquer. L’odeur des fleurs au début de ce printemps où les bananes commencent à murir. L’herbe verte est parsemée de petites fleurs mauves, les oiseaux chantent chacun leur tour, leurs mélodies…
Assise sur ce banc, je regarde l’aller-retour d’un petit chat noir et blanc, que je nomme « Banat » car il dévore une banane.
Il se frotte à moi, se roule dans l’herbe au soleil et d’un coup il grimpe sur la branche quand il voit une pie qui s’envole aussitôt. Il croit faire banco mais l’oiseau est le plus fort !
La nuit descend doucement, le jardin devient calme, une paix m’entoure, je reste là à écouter les sons de la nuit, les bruissements des feuilles.
Un oiseau s’envole, un cri de chouette et je ferme les yeux, j’apprends qu’il est parfois des bancs où l’on peut rêver.
Raymonde
Que fait-on assis sur un banc ?
Je me trouve sur un banc bancal dans une forêt juste à côté d’un monsieur bizarre.
Je me demande : « Est-il peut-être un philosophe ? ».
Nous deux, mangeons des bananes délicieuses en échangeant des banalités.
Ignorer les bancs bancals est une erreur fatale
« Tous les hommes respectueux s’occupent de la santé publique des gens au ban de la société » dit-il tremblant. Mais les bancs bancals par contre, personne ne s’en occupe !
En exprimant sa rage, il fait des grands gestes sur le banc bancal tellement rigoureusement que l’on tombe.
Avant d’arriver par terre, je me réveille et j’apprends qu’il est parfois des forêts où l’on peut rêver à minuit.
Thomas
Assise sur un banc, j’observe les passants.
Certaines clairement bancables, d’autres banbans, voire carrément bancals.
Des ouvriers s’affairent au banchage du futur mur clôturant le square voisin.
Mes yeux les perçoivent mais mon esprit s’évade, rêvant à des contrées plus exotiques.
Je vois des plages, des cocotiers, des bananiers, des cases de bois…
Je sens le soleil réchauffer ma peau alors que je traverse pieds nus une bananeraie.
De fils en aiguilles, les visions m’entrainent dans des paysages merveilleux dans lesquels les princesses et les princes charmants côtoient les fées.
Juste avant de reprendre mes esprits, j’apprends qu’il est parfois des châteaux où l’on part danser à minuit.
Sophie
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 119 autres membres