Jer'Echos

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Dis-moi dix mots

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Comme chaque année, à l’occasion de l’opération « Dis-moi dix mots », une sélection de dix mots est proposée à tous ceux qui souhaitent fêter la langue française, sa richesse et sa diversité.

Les « dix mots » 2016 choisis autour du thème « Dis-moi dix mots... en langue(s) française(s) » : met  à l'honneur les variétés du français. 

S'il y a une seule langue française partagée par 274 millions de locuteurs dans le monde, celle-ci est riche de la diversité de ses expressions.

Les dix mots choisis invitent à partir à la découverte du français parlé dans les différents territoires de la Francophonie : en France «chafouin» et «fada», au Québec «poudrerie» et «dépanneur», en Belgique  «lumerotte » et «dracher», en Suisse «ristrette» et «vigousse», en Haïti  « tap-tap» et au Congo «champagné». Ces mots sont autant de propositions pour stimuler la créativité littéraire et artistique de nos concitoyens. 


 

Tiens ! Voilà le printemps…

Chafouine s’écrit le chat qui fait la fouine. En fait, c’est une personne qui a une mine sournoise.

Tiens ! On entend le tap tap ; petite camionnette qui tape sur le sol en roulant. En fait du bruit. C’est complètement fada ; fou !

Quoi ? Il me faut un dépanneur, un dépannage ; c’est un petit commerce ouvert toute la nuit où je vais chercher un roulé à Paris dans le Val-de-Marne.

Tiens ! Il pleut une dracher ; une pluie battante sur la poudrerie, une neige poussée par le vent.

Ça me donne envie de boire une ristrette ; un petit café bien fort. J’ai pensé que c’était traiter le riz pour que ça pousse.

Ce soir, j’allume une petite lumerotte ; une source de lumière très faible. Je pensais que c’était une tête de linotte.

Je suis vigouse, vigoureux et bien pour une francophonie, s’en ai une !

Vive la francophonie ! C’est le pied du francophone.

Où est le champagné, cette personne influente ? Je pensais que c’était chambrer le champagne.

Alors, je vous chambre, mes francophones !

A très bientôt

 

Gilles Ornetti


Tiens ! Voilà le printemps…

En ce beau jour de printemps, je suis sorti avec un collègue sournois, chafouin qui champagné influence tout le monde pour se faire remarquer.

Mais un soir, on est allé à l’épicerie dépanneur pour acheter à manger sous une pluie battante. Comme des fous, on a couru pour se mettre à l’abri.

Il y avait des petites lumerottes, lumières qui illuminent la ville avec plein de poudrerie, de neige et du vent.

Du coup, on est sorti en voiture et là, plus d’essence. Un camion tap-tap arrive avec un vigousse, homme fort qui réussit à redémarrer la voiture et quand on est rentré, on a bu une ristrette bien serrée, un café fort.

 

Kévin Bret


Tiens ! Voilà le printemps…

Toc toc, nous voilà sur notre tap-tap ; petite camionnette sur la route pour aller boire une ristrette ; petit café bien serré.

Tous vigousse que nous sommes, vifs et plein d’entrain.

Mais dommage, l’arrivée de notre printemps a été gachée par des drachas torrentielles. On aurait cru des fadas et pour continuer le désastre de cette météo, il a suivi cette poudrerie de neige poussée par le vent, nous arrivons temps bien que mal vers un dépanneur ; petit commerce ouvert 7 jours sur 7, 24h sur 24. Nous avons été servis par une vendeuse très chafouine, regard malin et narquois. Mais heureusement, voilà à notre rescousse un champagné ; homme très influent dans sa région qui nous offre à boire ; une bonne ristrette sous la lumerotte de sa demeure. Et là, c’est la fin du calvaire !

 

Rachel Boncoeur


Tiens ! Voilà le printemps…

Tout en me baladant, je rencontre quelqu’un que je connais. Il est très chafouine ; quel sournois !

Alors je décide d’aller voir mon ami champagné, histoire de papoter un peu.

Lui disant au revoir, je continue mon chemin où je rencontre le fada du village.

Je lui fais un petit sourire en pensant que ce soir, avant de rentrer chez moi, tout doucement avec mon tap-tap, qui fait plus de bruit qu’un tracteur.

Et de penser à aller chez le dépanneur ; l’épicerie du coin ouvert le soir tard prendre une bouteille de champagne.

J’invite ma promise à diner aux chandelles. Soudain, il se met à dracher. Quelle poisse ! Cherchant mon tas de ferrailles avec ma lumerotte de faible intensité.

Ah ! Il faut aussi que j’achète une autre lampe de poche. Heureusement, j’ai apporté un ristrette pour me réchauffer un peu. J’avoue que mon café est balaise. Ça y est, la pluie se calme. Vivement que je rentre !

 

Philippe Meynard


Tient !  V’là le printemps…   

Une chafouine aux yeux sournois fouine dans la grange où règne une odeur de ristrette ; ce petit café bien serré que l’on serre en Italie. Dans les ruelles, des enfants jouent avec un tap-tap ; un petit véhicule qui tape sur les cailloux de la ruelle.

Vive et pleine de vie, une femme vigousse chante le printemps pour ses enfants qui voient voltiger cette poudrerie ; une neige  poussée par le vent qui a presque disparu.

Devant un magasin, le fada ; le fou du village  voit une  lumerotte ; cette lumière faible qui éclaire une coupe de champagne  qu’un dépanneur ; un épicier de nuit a mis en vente. Tout à coup la dracher ; une pluie qui tombe comme une averse   fait rentrer tout le monde au café où  un champagné ; une personne influente  qui connait tout le monde, vend des jouets pour les enfants. Tout le monde va se coucher et c’est la fin de mon histoire.

 

Cédric Bonnefond


Tiens v’là le printemps…

 

Dans ce champs qu’on appelle  « champagné » , c’est un champs plein de fleurs de couleurs pannées qui existe pas ailleurs car ce champs  appartient  à   un champagné ; un  homme  très   influent aux nombreuses relations.

Il prête ce champ  au village pour toutes les manifestations comme  les  concours de boules, des piques  niques !! Et un concours de grimaces  que des fadas dans ce village !!! Les soirs d’été, on met des lumerottes ; ces petites lumières  qui se cachent  sous les fleurs !!

Ca  fait  une lumière  faible  en intensité !!! c’est  agréable,  on boit  une ristrette ;  ce petit café fort  que le patron du bar  nous offre.

On est bien  sous les arbres  mais parfois  une pluie vient nous embêter,  ça dracher dur comme disent les touristes belges.

Il y a que dans le nord  qu’il pleut !!

Ils savent aussi cracher élégamment !!!  On trouve aussi dans ce champs  un  touriste  qui   campe ;  un  québécois qui dit qu’il  préfère « la poudrerie », la  neige qui vole avec le vent.  Il nous jette pas de la poudre aux yeux , il est vigouse celui-là ;  vif plein de vie,  il dit encore qu’il est dépanneur de cœurs amoureux !!!

Mais aussi dans son pays on dit que « le dépanneur «  c’est un petit magasin ouvert toute la nuit. Il n’est pas chafouine non plus, pas sournois,  pas

rusé. Lui,  il croit que ce mot veux dire  endroit où naissent les petits chats !!!  Il nous emmène parfois dans son « tap- tap » faire le tour du village ;  un tout petit camion tellement bas   qui tape sur les routes !! Et on peut  entendre le tap-tap  de son cœur quand  il partage ses ballades en cette journée de printemps…

 

 Raymonde 

 



24/03/2016
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