Balade à travers les Mots...
Pour la sortie annuelle de l’atelier d’écriture « La Rue des Poètes », nous avons choisi de découvrir le Domaine de la Castille à la Crau.
Mardi 18 Octobre, le soleil et la douceur de l’automne nous ont donné rendez-vous. Quelle chance avons-nous car les fortes pluies de la veille ne laissaient pas présager une si belle journée !
Raymonde, bénévole de l’atelier distribue à chacun (Gilles, Nelly, Didier, Rachel, Philippe et Manu) un petit bloc-notes et un stylo. L’atelier est très spécial aujourd’hui car personne n’est assis autour d’une table. Nous décidons d’écrire en plein air, tout en marchant le long du domaine.
Le thème est lancé : « Balade à travers les mots ».
Dès les premiers pas le long de cette immense allée bordée d'érables, les stylos commencent à s’agiter, les pas ralentissent et les esprits se concentrent sur le paysage, les odeurs, les chants des oiseaux, les promeneurs… bref, nous débutons une paisible et délicieuse promenade.
Au bout d’une heure et demi de balade, nous décidons d’aller pique-niquer au jardin solidaire de la Castille et faisons la connaissance de Magali, venue nous parler de son association « Environnement & Partage », qui œuvre dans le domaine de l’éducation à l’environnement. Après la pause casse-croûtes, nous faisons avec elle un petit tour du potager et improvisons un atelier pédagogique autour des fruits et des légumes du potager. Cela aura peut-être suscité l’envie à certains de venir jardiner !
Voici les textes écrits par les participants lors de cette journée.
La Castille, Coeur de Provence... .
Entre les vignes,
Senteur des collines,
Retrouver la nature,
A travers l'écriture,
Nous allons sur le chemin de l'aventure,
Comme sur les Champs-Elysées,
Mais sans regarder,
Nous trouvons la rivière du Gapeau,
Remplie de roseaux,
A travers cette allée,
Que de lumière !
Ainsi que de pierres,
Ces couleurs automnales,
On les marquera dans nos annales,
Nos amis et moi...
Rachel Boncoeur
A travers les mots,
Les mots que l'on dit,
Les mots que l'on oublie,
Est-ce parce que la vie va si vite ?
En me baladant,
Je sens les doux parfums des arbres,
Les chants des oiseaux,
Je prends le temps de vivre cet instant magique,
En compagnie de fidèles amis qui comptent parmi mes écris.
Ce magnifique panorama semble arrêter le temps,
Comme une carte postale.
Ces doux rayons du soleil,
Qui redonnent la vie.
Bien heureux celui qui écoute,
Et qui écrit à travers les mots,
Qui à son tour donne vie.
La rivière qui s'écoule,
Laissant une bouteille vide,
Que le courant entraîne.
Un message rempli d'espoir,
Vous qui lisez ces écrits,
Accueillez avec grâce cette merveilleuse nature,
Qui nous a donné la vie,
Gardez-la précieusement,
Elle nous donne tout sourire,
Quelle joie de vivre !
Philippe Meynard
Sur le chemin entouré de vignes, le chant des oiseaux nous tient compagnie et nous mène vers la rivière que l'on appelle le Gapeau.
Il coule doucement et descend en petites cascades par endroit, les branches des arbres frôlent l'eau à travers des explications biologiques où les mots se baladent à travers les herbes....
Les oiseaux se font la conversation, couverte parfois par des paroles que le vent capture.....
Au loin le Coudon, majestueux, clignote à travers le soleil qui reflète sur les feuilles rouges des vignes dénudées de raisin.
Nous suivons les flaques d'eau qui font un miroir pour une pie qui vient boire...
L'herbe mouillée par la dernière pluie, donne une paix dans soi-même...
Et quand les rayons du soleil caressent doucement les sens, on se laisse à écouter les bruits ; cette belle nature ; à la respecter, à regarder un papillon qui vole à travers les mots, une coccinelle qui se pose sur une main et qui portera bonheur !!
Un arrêt à respirer, à remplir son regard de cet instant et au bout du chemin on se pose sous le figuier ; deux ou trois figues régalent les papilles.
Un léger vent envoie les mots d'échange de lecture à travers la campagne, une leçon de jardinage, un repas partagé, les chants des oiseaux, les paroles au vent laissent un bonheur dans leur regard.
Raymonde
Nous voici partis,
Point de départ : La Castille.
Nous, le petit groupe de Jéricho va et vient sur ce domaine,
Au travers de la nature.
Cette verdure nous remplit la tête pleine de rêve et d’espoir !
On y croise des joggers, des visiteurs, tellement le domaine est vaste.
Cette journée, accompagnée du soleil, nous redonne le sourire jusqu’aux oreilles,
En écoutant ces petits oiseaux qui gazouillent.
Y a beaucoup de choses à dire à ce propos,
Comme cette petite rivière que l’on appelle « Le Gapeau »,
Elle ruisselle autour du domaine,
On a l’impression qu’elle est là pour rafraîchir cet espace,
Où comme chaque année de nombreuses personnes y sont passées.
Chaque visiteur qui vient ici, essaie de trouver son petit coin de paradis,
Pour égayer leur journée autour d’un pique-nique.
Des paysages en mode sauvage !
Des horizons en mode satisfaction !
Des odeurs en mode saveurs !
Des chemins de terre,
Des sentiers…
Des kilomètres à faire pour nous montrer mondes et merveilles.
Des moments présents où chacun repartira avec leurs arguments,
Des sentiments d’avoir été là et de dire que mon chemin m’a emmené là,
Pour y découvrir à perte de vue des vignes et des chemins sans fin !
Le domaine de la Castille,
Si vous ne le connaissez pas,
Venez sans crainte, seul ou à plusieurs,
Vous y trouverez une histoire sans fin à raconter…
Didier Linharès
Domaine de La Castille
Empruntons de longues et larges allées,
Recouvertes de graviers, brodées
De rangées d'érables et de cyprès.
Au beau milieu de cette campagne riante,
Collines bleutées dans le lointain,
Je croise Laïka, berger Australien,
Je suis en osmose avec la nature,
Dans l'appareil photo je capture,
La féérie de tous les instants,
Paysages et vieilles masures,
Je contourne les flaques d'eau,
Le long du Gapeau,
Bordé d'un labyrinthe de roseaux,
Je marche sur la terre humide,
Parmi les allées chamarrées,
En patchwork coloré,
S'étalent les vignes,
Je grappille quelques grappes oubliées.
Pénètre dans les sous-bois,
Découvre la perle du Gapeau,
Reflétant dans ses eaux claires,
Les feuillages des ormes et des chênes,
Cela sent bon la terre, la nature humide,
Que le chant mélodieux des oiseaux sublime.
Nelly
Nous voilà arrivés au bord du « Boulevard des Voitures »,
Des érables tout le long et là Gilles s’exclame : « On est encore loin ? »
J’aperçois une chienne qui s’appelle « Laïka » que promène une dame,
Il y a aussi des vignes et plein de mouches,
Je porte une casquette où il est écrit « Saint Martin » pour le soleil,
Je vois trois cockers et on entend au loin derrière la rivière une voix dans un micro.
Je m’exclame : « Raymonde, tu veux te mouiller les pieds ? »
Il y a des chênes et des glands par terre,
Tiens, un Jack Russell qui nous rend visite et un labrador !
J’ai même goûté au raisin,
Avec Manu, on a trouvé un gros rocher ou l’on se repose en attendant les autres.
Et bien, vous savez quoi ?
Le curé court vite quand il faut aller manger !
On l’a vu passer tel un Don Camillo en soutane,
Quand c’est midi, l’heure c’est l’heure !
Après l’heure, c’est plus l’heure !
Hier, j’ai mangé une buche de chèvre avec du pain de campagne,
Avec une compote de pommes et un yaourt taille fine à l’ananas,
Un super repas à midi : jambon de dinde avec du gruyère et trois tranches de saucisson cochonou, un oasis tropical et un riz au lait.
Le petit gros vous souhaite un petit coucou au bord de l’eau.
J’ai découvert un jardin plein de légumes et une pergola en bambou !
Gilles Ornetti
Alors qu’on se promène sur le chemin, je vois des gens marcher avec leur chien ou courir pour faire du sport.
Il y a beaucoup de vignes, des arbres, des barrières en bois et le parking est plein de voitures.
Tout à coup, j’aperçois une rivière cachée sous les rayons du soleil, c’est le Gapeau.
Tiens ! Un coker qui se promène !
J’entends des oiseaux chanter…
Des chasseurs ne sont pas très loin, des coups de feu retentissent.
Nous apercevons avec Gilles un gros rocher sur lequel nous décidons de nous reposer un peu en attendant le groupe. Plein de mouches s’envolent et nous tournent autour !
De retour sur le parking, nous nous asseyons sur un banc avec Gilles devant la Vierge et le petit Jésus. Nous allons manger à sa santé à midi !
Manu Poimboeuf
L iberté, un sentiment difficile à imaginer lorsque nous marchons dans des rues toutes bétonnées,
A ujourd’hui, nous pouvons enfin la ressentir, la toucher, la respirer, la Vivre !!!
C hacun y découvre un lieu magique où les mots ne cessent de s’agiter sur du papier,
A rbres de toutes sortes et de toutes les couleurs, celles d’une journée d’automne,
S ous les doux rayons du soleil, les soucis quotidiens s’atténuent pour laisser place à des visages illuminés par la beauté de ces paysages.
T el un oiseau, chacun se sent Libre de faire voyager son esprit et son cœur,
I maginer seulement pouvoir profiter d’une si belle nature chaque jour qui nous est donnée,
L a réalité ne peut hélas nous l’offrir si les hommes ne cessent de la détruire,
L’ atelier d’écriture est heureux de vous faire partager leurs plumes,
E h vous, lecteurs de toutes ces belle poésies !!! Si vous écriviez à votre tour quelques petits mots…
Nathalie
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