Jer'Echos

Jer'Echos

Quand la musique rencontre l'écriture

 

Libre de voyager

 

Vous voulez savoir mon âge,

Mais il y a bien trop longtemps que je voyage.

Je voyage pour oublier mon âge,

Pour voir les paysages qui n’ont pas d’âge,
Je sais juste que j’ai l’âge de faire des voyages.

 

Je voyage car j’aime la liberté,

La liberté de me déplacer,

De me déplacer là où personne n’a jamais mis les pieds,

Mis les pieds sur des terres sacrées,

Sacrées pour des peuples pour qui frontière signifie être prisonnier.

 

C’est sur la route où je me sens le mieux,

Rencontrer des personnes qui se contentent de peu,

Et que malgré leur pauvreté, partagent ce qu’elles ont de mieux,

Et pour qui, être riche, c’est faire ce que l’on veut

 

Voilà,

Voilà mon âge,

J’ai l’âge de la liberté,

Et d’aller où je veux.

 

J-Marc MOREAU


Je cherche des idées pour faire un slam,

Je creuse, mais mes neurones sont en panne.

Je suis entourée d’écrivains,

Je m’y trouve bien

A l’atelier d’écriture.

Mes idées sont comme la confiture

J’en ai peu, voire que dalle !

Et moins j’en ai, plus j’les étale.

Faisons court,

Lorsque l’on est à court

D’idées,

Le temps passe, passe

Je suis lasse, lasse

Mon beau slam où es –tu ?

Je crois que c’est foutu !

 

Nelly HISQUIN


 

Un crayon, un cahier c’est ça qui m’est précieux.

Le crayon peut être noir, rouge, à pointe fine

Ou feutre gras.

Une mine taillée ou un vieux bic usé,

Tout est bon pourvu que sur la feuille le trait reste lisible.

Le cahier quant à lui peut se réduire à simple feuille et souple,

Mais moi je préfère si je peux, un joli carnet noir,

Ou même un cahier d’écolier à grands ou petits carreaux.

Ça rappelle aussitôt les bancs d’école, l’odeur de colle,

Le tableau noir de mon temps ou encore tableau d’honneur et …

Et puis aussi pouvoir noter tout et n’importe quoi.

Une pensée furtive qui traverse la tête,

La liste des courses à ne pas oublier,

Trouver des mots pour décrire l’instant,

Décrire l’enfant qui joue seul avec sa poupée, attentive aux pleurs imaginaires et voulant le bercer.

Décrire une petite mamie, qui marche doucement, et inventer sa vie d’avant,

Cela peut prendre des pages et des pages d’inventer une vie,

Et là tout est possible … Je peux tout créer, tout imaginer.

Faire vivre et aimer, faire voyager, faire réussir ou bien échouer, faire pleurer et faire rire et puis aussi faire mourir.

Avec les mots tout est possible.

Avec un crayon et un cahier le monde nous appartient puisqu’on devient magicien, créateur, et ça s’appelle aussi : auteur.

 

Lydie GELIN


La vie n’est pas toujours tranquille,

Car c’est dans mon esprit que je vis pour m’évader de ce monde sordide,

Car ainsi va le monde malgré que toute chose n’est pas toujours aigri,

Dans une société désunie où tout le monde,

Même les amis deviennent ennemis à cause d’un système qui meurtrit sa propre patrie,

Avec des lois qui calomnient et nous forcent à vivre comme des souris au bord du précipice,

Et personne pour stopper cette infamie qui décime les peuples unis,

Peut-être qu’un jour je verrai le paradis,

Mais en attendant, c’est dans mon esprit que je vis loin de toute cette folie.

 

Yannick MAILLOT


A chaque époque, on cherche un peu,

On se cherche nous-même, en fait

Et on se demande si vraiment on se connaît ?

On ne changera pas, même un peu

Mais pourquoi ne pas se changer ?

Oui, mes frères, changeons-nous !

Regardez cette nuit, mes frères

Encore une fois à frapper le danger

Des bombes ont tué des enfants

Le mal a fait de ce monde un enfer.

Où suis-je bien ? Je ne le sais

Mais mon cœur saigne et pleure

Avec les familles en deuil peuchère !

Pourtant des portes dans la nuit anglaise

Se sont ouvertes et ont accueilli

Des inconnus et des hommes en détresse.

Le mal n’aura pas le dessus malgré les heurts,

Le soleil brillera toujours sur la neige,

Des mots chaleureux et des sourires ont jailli.

Voilà … le monde où je suis bien,

Monde fraternel, monde tu te souviens

Pourquoi le Christ universel

Est mort sur la croix ?

Oh oui ! Homme t’en souviens-tu ?

Alors, allons-nous avoir le courage

D’éviter enfin le naufrage

Tous ces mauvais présages

Evitons cette sombre histoire …

Cette inévitable mort sur la croix !

Car oui, il est encore temps, le veux-tu ?

Reconstruisons sur terre l’Eden !

Jardin des délices et qu’enfin,

Un monde sans haine et sans peine.

Oui mes frères qu’advienne

L’amour, l’amour, l’amour

Notre unique rengaine

Aujourd’hui et toujours

Amour !

 

Colette MINORET

 


 

Ma mère en caquette se coiffe de casquette,

Saperlipopette je n’oublie jamais ma casquette,moi non plus.

Plus fétiche que ça tu meurs.

Ma mère en casquette se coiffe de casquette,

Et se décoiffe de sa casquette comme je le fais souvent.

Quand je ne l’ai pas, je monte chercher une casquette dans le tas de casquettes.

J’en choisi une, de préférence jolie.

L’amour de ma petite mère qui se coiffe de casquette.

Je n’oublie jamais ma petite mère casquette.

 

Gilles ORNETTI


Je suis sur mon balcon, l’air est doux.

Mes chats se prélassent, s’étirent.

Je me plonge dans la lecture d’un roman qui se passe dans le bordelais ;

Une famille bourgeoise où se passent des péripéties captivantes.

J’oublie mes soucis, le temps est suspendu et je partage la vie de tous les personnages.

Je m’évade complètement, douceur, émotions diverses m’animent et je me sens légère, transportée, faisant partie de cette famille.

 

Marie Claire MARECHAL


 

Le chemin

 

Ce matin au réveil, mon estomac a faim.

Je lui souffle : « deux minutes ! »

Ton festin arrive.

Un moment de délice, où tout glisse,

Mais me voilà parti avec assez d’énergie !

Cette journée va défiler devant mon nez,

Des secondes, des minutes, des heures,

Incrustées dans ma montre à peine payée,

Je me faufile sur mon chemin à ma guise,

Sans me soucier à d’étranges tragédies,

Qui pourraient me dérouler comme une bobine de fil,

Donc, je la savoure, avec bravoure

Pendant que le compte à rebours tourne !

Pendant ce temps-là, je poursuis mon parcours,

Un chemin, une route, une autoroute,

Qui m’emmènera, qui c’est ?, au bout du jour.

Ce jour, je le vois serein,

Comme un ange gardien,

Avec pleins d’entrain,

Et une atmosphère avec divers chemins !

Souvent, je me repose la même question,

Où est-elle, ma vraie destination ?

Seule mon âme, mon esprit connait la direction.

Alors, je poursuis ce chemin,

Sans surprise, où tout est déjà assez difficile dans cette vie d’artiste.

Donc, pour ma part, je rêve,

Imaginant mon monde sans merveille,

Me laissant voyager sans nacelle,

Mais espérant vivre une réalité fraternelle.

Moi et mon chemin,

Nous vous disons à demain,

Mes bons samaritains !

 

Didier LINHARES


 

La scène et moi

 

Mon amour est la scène,

Mon ami est la scène,

De vivre sans elle,

Je ne deviendrais pas réelle.

Moi, je suis comme ça,

Et vous ! Regardez là…

Dessus, dessous, c’est un tout,

Dessus, on est star d’un soir,

Dessous, on y trouve de tout,

Dessus, musique, chant, théâtre,

Dessous, instruments et tout le tralala,

Moi, je suis comme ça,

Et vous ! Qu’en pensez-vous ?

Avec la scène, on va,

On se déplace de partout.

 

Rachel  BONCOEUR


Un certain petit jardin

 

Un certain soir d’incertitude,

De vague à l’âme et d’inquiétude,

Vite sortir de la maison.

Le jardin est là,

C’est de lui dont j’ai besoin,

Vite se réfugier au pied d’un arbre,

L’herbe est douce, l’air sent bon.

J’aime surtout cette belle tranquillité,

Mille étoiles sont là, comme des veilleuses.

L’obscurité est rassurante.

J’entends remuer les animaux de la basse-cour,

Comme tout est rassurant !

Je pense que je n’ai même pas refermé la porte,

Tant pis !

Je resterai là, tant que je me sens bien.

Mon cœur a repris ses battements normaux,

Plus aucune crainte, tout est beau !

Le gros arbre sous lequel je suis,

Est un peu rugueux mais tant pis !

Pas le temps de m’apitoyer sur moi !

Le moment est magique,

Pourvu qu’il dure longtemps.

La vie est une mauvaise fille,

Qui souvent nous joue des tours,

Alors ce soir, je lui dis : «Va-t’en ! »,

« Laisse-moi en paix !

Dans cette endroit idyllique »,

Même la solitude est bienfaisante.

Il sera temps demain,

De retrouver soucis et tracas.

Mais ce soir, je n’ai besoin que de mon jardin magique.

J’espère que demain, je découvrirai beaucoup d’autres choses.

J’attends tout de lui, et même un de ces quatre,

La visite d’un ange.

J’en ferai mon gardien.

Je retrouverai ma vie,

Tout sera plus beau,

Dire qu’il suffit d’un petit jardin,

D’un peu de vent,

D’un peu d’espoir,

Et si la vie va, tout va !

Je vais attendre l’aube, et puis je retournerai,

A l’intérieur de la maison.

Tout renaîtra. J’ai refait mon plein d’énergie.

J’ai dépassé mes peurs, mes doutes.

Cette nuit, je suis née dans mon jardin !

Mon petit jardin secret…

 

Pierrette COSTE

 



26/05/2017
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